Ils sont passés par la "BCPST974"... Et voici quelques nouvelles.
Nous avons des parcours "classiques" et d'autres parfois innatendus !
Une constante : nos chers "anciens" ont tous trouvés chaussures à leurs
pieds... Ils se sont rendus maîtres de leur destin en
exploitant les racines et les ailes confectionnées... en prépa !
Voici quelques fiches au format pdf (lien inactif qqfois avec explorer ! Utiliser firefox ou chrome):
E. B. News de Novembre 2019 Si
cela vous intéresse et peut donner
un éclairage neuf et original sur le métier de vétérinaire alors je
peux vous parler de mon parcours. La première chose que je veux dire
c’est que, comme vous vous en souvenez peut-être, je n’ai pas obtenu mon
concours du premier coup, je n’ai même RIEN obtenu
à la première tentative (ni véto, ni agro, ni rien). Mais mes
professeurs ne se sont pas opposés à ce que je retente une année, et
après avoir changé ma façon de travailler je me suis entièrement
concentré sur ma 5/2. C’est assez incroyable de voir comme on
fait d’un concours (« avoir véto ») un objectif ultime vers lequel on
projette tant d’efforts et de fantasmes, alors qu’on n’a quasiment
aucune idée de ce que cela représente en réalité. De fait, j’ai
découvert « véto » seulement une fois dans l’école, progressivement.
Dès le début les vétos se séparent en deux camps selon leurs objectifs :
faire du chien/chat ou faire de la vache. Si le tronc commun dure près
de 4 ans, les étudiants se projettent assez vite dans leur future vie
active. Or la vie de véto « vache » (on dit
« rural ») est en décalage avec beaucoup d’aspirations de jeunes : on
se retrouve dans des bleds perdus, on bosse beaucoup, c’est physique, on
se fait réveiller en garde la nuit, on n’est pas libre de tous ses
week-ends et très souvent on doit travailler lors
des jours de l’an ou à Noël. Le salaire est bon sans être
extraordinaire compte tenu du travail fourni. En « chien/chat » (dire «
canine ») on peut être en grande ville, mais la compétition est plus
rude car le métier se spécialise, ce qui pousse pas mal d’étudiants
à rallonger les études pour obtenir une spécialisation dans un domaine
leur donnant un avantage sur le marché. Comme la demande est plus
élevée, les salaires en début d’activité sont franchement moyens. Moi,
je voulais faire de la rurale essentiellement, et
j’ai vite compris que me retrouver dans un endroit paumé à me faire
réveiller la nuit du samedi pour tirer sur un veau mort dans une vache
par 5°C au thermomètre dans la Creuse, c’était pas possible. Et puis sans
vie de couple, ou sans amis proches, le temps
est long dans la Creuse… J’ai cherché des voies alternatives. J’ai
pensé à l’épidémiologie, et j’ai discuté avec des profs de possibilités
de masters. Mais finalement, un épidémiologiste c’est surtout quelqu’un
qui travaille sur R ou sur Excel. Alors en quatrième
année j’ai décidé de faire Inspecteur de la Santé Publique Vétérinaire
(ISPV), c’est-à-dire fonctionnaire. La Santé Publique est passionnante
et les vétérinaires sont responsables des contrôles sanitaires, des
politiques nationales sur les denrées alimentaires
d’origine animale, des campagnes de vaccination, etc. Je voulais
travailler à l’étranger pour le compte de la France, développer des
politiques dans des pays en développement (j’avais fait un stage en ce
sens en Afrique du Sud pendant 6 semaines en 3ème année).
J’ai préparé le concours pendant mon dernier semestre, et je me suis
retrouvé sur liste d’attente (un oral assez mal mené à Paris). A ce
moment, j’ai compris que je ne serai pas ISPV, car il y a si peu de
candidats que la liste d’attente n’est jamais sollicitée.
Alors un de mes profs de médecine aviaire, J-L G, m’a proposé
de faire ma dernière année avec lui. La 5ème année est une année dite
de « spécialisation », où ceux qui veulent faire de la vache font de la
vache (de la « bovine »), ceux qui veulent
faire de la canine vont dans les hôpitaux de l’école et celles qui
veulent faire du cheval vont perdre leur temps dans les écuries du site.
Une minorité va ailleurs, et parfois en « aviaire » (moyenne de 2
élèves par promotion…). L’avantage de faire cette
spécialisation et d’avoir ce prof c’est qu’on a une année « à la carte
», on choisit ce qu’on fait. J-L a cerné mon profil et m’a proposé
de faire un stage de 6 mois pour une association de producteurs de
volailles rustiques européenne afin de comparer
des réglementations autour de la grippe aviaire et de visiter des
élevages en France, Italie, Espagne, Belgique. « Tu en as marre de
l’école, tu veux faire de la santé publique, et tu veux voyager »
m’a-t-il justement dit. Bref finalement, la 5ème année en
aviaire s’annonçait assez bien. C’est alors que, pendant mes vacances
de juillet, j’ai reçu un appel du Ministère de l’Agriculture pour
m’annoncer que suite à un désistement, j’avais une place pour devenir
ISPV. Bien sûr. Après deux semaines de réflexion,
j’ai compris qu’ISPV ce n’était plus des détachements à l’étranger
comme il y a 30 ans mais surtout un travail d’administrateur central. Et
du contrôle d’abattoir. Ca n’a pas été facile mais j’ai refusé la place
et j’ai continué en aviaire. J’ai réalisé mon
stage et j’ai rencontré L P., président de la SASSO, une
entreprise située dans la forêt des Landes qui sélectionne des
génétiques de volailles à croissance lente (comprendre : qui sert à
produire du poulet qui a du goût et qui alimente les filières
type Label Rouge ou Fermier). Il m’a proposé de venir le voir sur site
plus tard. J’ai terminé mon année en allant martyriser des poules dans
des basse-cours du Gers avec mes collègues et ensuite je suis allé voir
Louis dans son entreprise. Ils m’ont annoncé
qu’ils n’avaient pas de poste de vétérinaire disponible mais qu’ils
cherchaient un commercial pour la zone Asie du Sud-Est et que mon statut
de vétérinaire serait un atout notable. J’ai dit oui très rapidement et
j’ai attendu que le poste débute, quatre mois
plus tard. En attendant et afin de gagner ma croûte, j’ai travaillé
pour les services vétérinaires de l’Etat sous la responsabilité d’un
ISPV (eh oui) en cumulant deux mi-temps : le matin j’allais contrôler un
abattoir de volailles et l’après-midi j’allais
inspecter des élevages de canards afin de constater leur conformité
avec la réglementation en vigueur (nous étions dans un contexte de
crises de la grippe aviaire). Aujourd’hui je passe un tiers de mon temps
en Asie où je rencontre des éleveurs intéressés
par l’expertise française en génétique de volailles de qualité. Je leur
présente nos animaux, je comprends leurs problèmes, je leur envoie nos
poussins et je viens m’assurer qu’ils les élèvent au mieux. Mes
collègues ne sont pas vétérinaires mais sortent d’écoles
d’agro, de commerce ou plus généralement de BTS agricoles. Je vis dans
le Sud-Ouest, et ça fait bientôt deux ans que je suis à ce poste. J’ai
quelques missions annexes comme représentant de mon secteur dans un
syndicat professionnel avicole et je garde un
œil sur le contexte épidémiologique de la grippe aviaire qui est si
important pour nous. C’est un travail unique, qui me plaît pour le
moment, qui me permet de développer quantité de compétences que la
formation de vétérinaire n’offre pas. Je suis fier d’être
vétérinaire, mon regard sur cette profession a simplement changé avec
le temps et n’est plus du tout le même que celui que j’avais lorsque
vous tentiez vainement de m’expliquer ce qu’une dérivée signifie et
qu’elle est son intérêt conceptuel. C’est un métier
qui ouvre énormément de portes, comme agro. « Vétérinaire » en fait
c’est comme « Ingénieur Agro », ça recouvre des tas de métiers
différents. On ne s’enferme pas avec ce diplôme, j’en suis la preuve.
Voilà pour mon parcours. Je ne vais pas faire ce métier
trop longtemps, je pense que dans un ou deux ans j’aurai déjà les yeux
tournés vers autre chose, et je n’ai aucune idée de ce que ce sera. Mais
je pense que ça me surprendra. J’espère que ça vous aura intéressé. Si
des étudiants BCPST en prennent connaissance
il faut leur dire que cette prépa est généraliste et que quel que soit
leur débouché ils pourront en trouver un à leur mesure ensuite, même
s’il y a des déconvenues ou des surprises une fois à l’école. Donc il
faut foncer. A bientôt !
Estelle N News de Avril 2015
A Angers, je suis en master 1 horticulture à Agrocampus Ouest
maintenant, et bientôt en stage de fin d'année, pour trois mois. Je
vais travailler sur la mise en place d'une certification ISO dans une
coopérative près d'Avignon. C'est assez éloigné de ce que je souhaitais
faire initialement, puisque je veux m'orienter vers la protection des
plantes l'année prochaine. Mais je pense que toute expérience est bonne
à prendre, et trouver un stage est vraiment devenu difficile. J'ai
essuyé quantité de refus cette année.
Concernant les cours, je dois dire qu'on ne fait plus du tout de
sciences pures maintenant, à part quelques UC liées à la biologie mais
presque à chaque fois au choix seulement. Il y a bien eu de la
mécanique, de l'hydraulique et de l'autorégulation l'année dernière,
mais c'est tout.
Le projet que j'évoquais en début de mail fait lui-même partie d'une UC
un peu particulière, l'IDP ou Initiation à la Démarche Projet. Le but
est surtout de nous faire travailler en équipe sur un projet
professionnalisant. Je fais partie d'une équipe de 8 étudiants, tous en
horticulture comme moi. Nous avons été chargés de réaliser un protocole
de caractérisation des parcelles agricoles dans un périmètre de plus de
8000 ha à La Roche-sur-Yon pour le centre Beautour, un centre qui sert
d'intermédiaire entre de nombreux acteurs de la recherche liée à la
biodiversité. Une semaine de terrain visait à tester ce protocole
nous-mêmes. Ce sujet était fait à la base pour des étudiants en
paysage, d'autant qu'il réclame une certaine maîtrise de QGIS, un
logiciel de cartographie que nous avons étudié très rapidement l'année
dernière et avec lequel les paysages sont beaucoup plus familiers. Mais
nous avons assez bien surmonté cet obstacle, et dans l'ensemble notre
sujet est vraiment intéressant.
Le cursus à AgrocampusOuest est assez particulier puisqu'il est
vraiment axé sur l'horticulture, mais les perspectives pour la suite
restent très larges. Globalement c'est une bonne école, et je ne
regrette pas de l'avoir intégrée.
Eline Arhel
News de déc 2014
En ce qui me concerne, cela fait déjà 5ans et demi que je me suis
installée au Québec. Je suis nouvellement résidente permanente du
Québec et je travaille dans un Hopital vétérinaire à Montréal. Les
détartrages, les prises de sang, les analyses d’urine, les coprologies,
les conseils d’hygiène et de nutrition, les anesthésies…font maintenant
partis de mon quotidien. En parallèle, je suis en train de monter mon
entreprise d’infirmière à domicile pour animaux! Tout se fait sur le
continent américain!
Karen Clotilde Karen est à AgroParisTech
News de Décembre 2012
Que les profs ne s'inquiètent pas AgroParisTech c'est vraiment cool, et je ne regrette pas de ne pas avoir été prise à l'ENS.
Qu'est-ce qu'on fait à AgroParisTech ?
De un n'hésitez pas à prendre un logement sur le campus (si vous avez
du pot comme moi, vous aurez une des plus grandes chambres en payant
pareil que les autres !), puis vous pourrez apprécier le cadre
magnifique et même avoir cours au château (oui vous avez bien lu,
certes c'est pas un château gigantesque mais c'en est un tout de même).
Sinon niveau cours APT c'est général, donc si vous êtes comme moi
indécis (et oui encore à hésiter entre agroalimentaire, biotech, et
...) vous avez plein de possibilités !
Côté cours que j'ai déjà eus pour ce début d'année scolaire :
1er mois, on va dire reprise en douceur après les vacances, des
conférences par rapport à différents enjeux liés à l'agro Les
ressources de la planète, le carbone renouvelable,... et plein d'autres.
Puis après ces conférences (pas toutes passionnantes surtout quand on
est toute la promo 342 réunis dans le gymnase avec des chaises pas très
confortables mais bon ça dure pas longtemps), la 1ère année est divisée
en 2 demi promo A et B surtout parce que l'amphi ne peut accueillir
tous les 1ères années, puis séparé en classe de 30 environ et une sous
division en groupes de 15 pour les tds,...
Bref je reprends après les conférences, on avait une table ronde à
organiser et pour ça on a eu quelques cours de communication pour
apprendre à parler en public.
Après ça quelques sorties terrain dans le campus et aux alentours pour
voir les paysages, la forêt son exploitation mais aussi une visite de
labos parmi ceux d'APT donc à Paris, Versailles ou Massy selon celui de
votre groupe de td, j'ai bien aimé cette sortie :) voir de près un MET,
un MEB et d'entendre parler des scientifiques de leur boulot et aussi
des petites anecdotes concernant les divers microscopes valant leur
pesant d'or !
Après cette reprise tout en douceur vint le début des cours dispensés
en amphi et là j'ai vraiment apprécié de ne pas avoir été à
l'université juste après le bac parce que suivre en amphi c'est tout un
art !
Sinon côté cours : un peu de tout Ecosystèmes continentaux et cycles
géochimiques, de la Physique-chimie, de la microbio, de la compta (ça
c'est spéciale je vous laisse le découvrir par vous même), des stats
pas comme en prépa et pas passionnantes !, de la biochimie, de la
génétique moléculaire/ des populations, de l'écologie (td très
intéressant honnêtement), j'en passe et des meilleurs (nutrition
(bof pas passionnant, reproduction animale et oui encore ce truc
fnbjj**, droit à la rentrée !)
Quelques tp de microbio pour pas perdre la main aussi ;), et bien sûr
notre ami MATLAB pour l'asd (Analyse des systèmes dynamiques, une
matière vraiment ******) et de la programmation avec base de données
durant cette 1ère année.
Il y a assez de cours différents pour que chacun trouve son bonheur mais aussi son plu grand désintérêt selon la matière.
Ah il y a les langues aussi mais là en groupe de 15 donc c'est cool
niveau apprentissage et moi j'ai tenté le chinois en LV2 c'est sympa
faut bosser et apprendre les caractères mais c'est mieux que de
reprendre l'allemand pas passionnant !
Après ces cours suivis de tds d'application en classe de 30, il y a la
semaine de projet en fin novembre. En gros un groupe de 4 à 8 étudiants
bossent sur un sujet de leurs choix, un peu de biblio , puis durant la
semaine de projet déplacement vers la zone d'étude pour rencontrer les
acteurs concernés.
Dans mon cas on travaille sur le pastoralisme ovin dans les Alpes
(région de Grenoble) du coup on a fait une semaine à Grenoble
rencontrer des éleveurs, des personnes au parc naturel et d'autres
acteurs aussi, mais c'est aussi l'occasion de voir du pays et de
profiter d'une semaine sans travail entre amis !
Une soutenance orale est prévue pour février.
Côté sport il y en a pour tous les goûts comme côté associatifs aussi !
Et puis depuis le retour de projet donc fin novembre des partiels
dispersés sur les semaines jusqu'aux vacances qui reprennent à la
rentrée, ben là c'est le retour du boulot mais rien de surhumain comme
au Tampon =P.
Nicolas LEBRUN Nicolas est à l'école Vétérinaire de lyon.
News de Décembre 2012 :
Ici fin novembre, le froid commence à vraiment en faire des siennes,
principale difficulté quand on sort de prépa pour aller en métropole je
pense ! À part ça, la vie recommence, comme tout le monde le dit bien
sûr, avec sorties très nombreuses, énormément de rencontres, à vrai
dire si on ne travaille pas une semaine ici on est un peu en retard
pour les partiels, mais ça se rattrape tout à fait bien. Maintenant je
vais vous présenter un peu mon école, je ne connais pas les autres
écoles véto, mais vous avez déjà des infos sur celles de Nantes et
Toulouse. Ici à l'ENVL (qui normalement s'appelle maintenant
"Vetagro-Sup" mais c'est moche) l'ambiance est absolument énorme, il y
a énormément de choses à faire, on a un campus à 10 minutes de marche
de l'école, avec quelques champs pour les vaches, des écuries avec
beaucoup de chevaux, un âne, bref il y a plein d'animaux partout, sans
compter les chiens et chats des étudiants. On est à 50m d'un parc
monstrueux, le Parc de Lacroix Laval, et il existe des dizaines
d'activités pour s'occuper, avec des clubs en tous genres gérés par les
étudiants (sport : natation, water-polo, tennis, badminton, volley,
hand-ball, basket, rugby, foot, escalade, course à pied ; musique :
orchestre, fanfare, groupe de promo ; clubs cinéma, vin et fromage =D,
apiculture où on gère les ruches de l'école avec production de miel et
fabrication de bougies, etc...j'en oublie plein!). L'intégration se
fait très bien même quand on ne connaît personne en arrivant, la
semaine d'inté est faite pour ça, et on s'éclate pendant toute une
semaine (prévoir un foie et des cachets de vitamine C pour la fatigue).
Après au niveau des cours, le rythme est beaucoup plus tranquille qu'en
prépa, je ne nie pas qu'il faille quand même travailler pour réussir
les partiels, mais on apprend vraiment des trucs super intéressants. Et
comme on est à proximité de Lyon, on a pas mal d'évènements
intéressants comme des conférences en tous genres, cet après midi
d'ailleurs je vais à une conférence sur les chimpanzés =)
Vassili TRITTER
Vassili est à l'ENSTBB à Bordeaux.
News données en Décembre 2012 :
Où suis-je ?
Alors, au niveau localisation, ça se situe dans la petite
bourgade de Bordeaux (meilleure ville du monde, cf M. Gaspari) ça s'appelle
l'ENSTBB, autrement dit l'Ecole Nationale Supérieure des Technologies des
Biomolécules de Bordeaux, et c'est vraiment génial. Hormis la vie étudiante
pour laquelle ça vaut vraiment le coup d'avoir fait une prépa, en terme
professionnel, c'est super pour peu qu'on aime tout ce qui est biochimie,
biologie moléculaire, microbiologie, et tout ce qui a trait aux biomolécules et
aux micro-organismes en général. Les cours sont agencés par semestre (puisque
les écoles d'ingé répondent au système fac) et les cours sont vraiment variés.
En gros, l'intitulé des différents cours va vite vous faire comprendre :
Pour ce qui est de la bio, on est servis : Acides
Nucléiques, Protéines (cours à part entières), Métabolisme et régulation, une
GROSSE partie de Microbiologie, et Purification (Purif, c'est plus technique et
moins bio mais ça reprend des notions de chimie et de biochimie puisqu’on
s’intéresse aux interactions entre une molécule et une matrice). J'en avais
jamais entendu parler en prépa : (chromatographie échangeuse d'ions : Quésaquo
?). En bref, vous avez une grosse soupe dans laquelle y’a tout un tas de
molécules, dont certaines vous vous en fichez et d’autres sont intéressantes
(anticorps, médicament, protéines en tous genres ou métabolites par exemple).
Il s’agit de faire se fixer votre molécule à une matrice pour la garder, puis
évacuer tout le reste. Ensuite, vous nettoyez votre matrice pour récupérer
votre anticorps, et PAF ! ça fait des…. Non, non, non… paf il est
purifié ! Vous pouvez l’injecter sans risque pour votre patient (bon
évidemment je schématise hein, y’a tout un tas d’étapes bien plus complexes
pour virer jusqu’au plus petit virus qui pourrait traîner par là). Mais ça vous
donne une idée.
Bon ça c’était la bio de première année. En deuxième année on attaque des trucs
un peu plus balèzes comme les Méthodologies de Génie Génétique (MGG), le Génie
Fermentaire (GF), la Culture Cellulaire, et la Régulation de l’Expression
Génétique (REG). Alors le premier sert à apprendre les techniques d’édition du
génome (eucaryotes et procaryotes) pour pouvoir créer les micro-organismes (ou
dans certains cas cellules animales) qui produiront vos molécules d’intérêt
(encore une fois : médicaments en pharma, arômes en agro-alimentaire,
biofuels ou biopolymères en chimie verte, et ce ne sont que quelques exemples).
Alors oui ce sont des OGMs, mais faut pas tout le temps avoir peur, vous avez
un cerveau qui fonctionne pleinement, et vous verrez que ça n’a rien à voir
avec le maïs de Monsanto. Tout est bien maîtrisé (t’inquiètes DuDu) et puis
sans ça, on ne serait pas capables de produire de l’insuline humaine en
quantité industrielle, par exemple (je rappelle que dans le passé, on extrayait
de l’insuline porcine pour l’injecter aux patients). Ensuite, le cours de REG
nous apprend à réguler l’expression des gènes qu’on a insérés dans notre
organisme, de manière à ce qu’il puisse produire en quantité industrielle notre
molécule. (Un petit promoteur fort, et hop, on surexprime la molécule !).
Donc voilà on a transformé notre levure (ou autre), en usine
à insuline (humaine, qui plus est) ! Elle est pas belle la vie ? Il
ne reste plus qu’à utiliser nos connaissances de génie fermentaire (ou de
culture cellulaire) pour cultiver nos micro-organismes (ou nos cellules
animales) dans un bioréacteur (ou dans une flasque), les faire se multiplier en
grande quantité et induire l’expression de notre molécule d’intérêt. Il ne
reste plus qu’à purifier ce bouillon de culture ! Bon voilà en gros ce que
ça donne (évidemment, c’est en gros hein, la je fais des raccourcis sommaires
pour vous donner rapidement une vision globale du truc, dans le détail c’est
très scientifique et très intéressant !)
Ensuite, on a d'autres cours en rapport avec le métier
d'ingénieur, et des postes qu'on est sensés occupés. Une petite touche de
gestion de l'entreprise par ci, une petite touche de communication par là, une
grosse touche d'anglais tout court, unpeu de marketing, de la gestion de projets. L’école a des partenariats
avec des grosses entreprises (pour ne pas dire lobbys) pharmaceutiques (Sanofi,
Merck et GSK, entre autres) et au cours de l’apprentissage de ce métier
d’ingénieur, on sent qu’ils poussent un peu à intégrer celles-ci. Mais une fois
qu'on sait ce qu'on veut, et qu'on sait ce que cette école a à nous apporter,
on s'en fiche un peu, parce que l'ambiance y est géniale, les cours sont
intéressants, et y'en a quand même un bon paquet qui sortent de là et qui NE
vont PAS bosser chez Monsanto, ni chez les géants de l’industrie pharma (bon ça
y’en a quand même un peu). Mais honnêtement, si vous voulez bosser en pharma,
mais dans une start-up, ou même faire autre chose comme bosser dans
l’agro-alimentaire ou l’environnement, c’est possible aussi. Les
biotechnologies ont un champ d’application très large, et cette école prépare
globalement bien à tout ça. Ceux qui ne veulent pas faire de pharma seront
parfois un peu frustrés parce que l’école met quand même plus l’accent
là-dessus, mais rien de bien méchant.
D'autres cours feraient plaisir à l'immense, l'unique et
seul M.Lemasquerier, parceque oui, il reste un peu de physique-chimie : Déja en
Enzymologie, où concrètement c'est rien de plus que des cinétiques de réaction,
où on utilise les notions de cinétique chimique qu'on a vues. Mais aussi en
Rhéologie (attention, pas la rhéologie de géol, mais une autre) parceque c'est
l'étude des déformations et notamment des écoulements, et qu'on refait de la
mécanique des fluides, appliquées à la Bio en première année. Pas mal d’optique
en 2ème année aussi, mais toujours appliquée à la Bio. Bref, de
temps en temps vous sangloterez en vous disant que trois heures de cours de
Rhéologie c'est comme trois minutes de Méca flux avec Lemask, mais en moins
bandant. ^^
On a aussi un cours de Qualité, donc comment contrôler la
qualité d'un produit (par exemple un vaccin que l'on a produit) et comment
pouvoir appliquer les Bonnes pratiques de Laboratoire, de manière à ce qu'il
n'y ait pas de contamination du produit fini, etc.
Et enfin, on a 4 cours de Maths dans le semestre, et autant
de TD... Et alors là... C'est d'un comique... M. Gaspari danserait sur du
Céline Dion en string léopard si jamais il voyait ça. Bref je vous passe les
détails mais vous pouvez dorénavant considérer que vous avez un bon ...pardon...
excellent niveau en Maths comparé à n'importe qui provenant de Fac de Bio, ou
d'un autre cursus qu'une prépa.
Parce qu’un point intéressant de mon école, qui à mon sens
est un avantage, c’est qu'elle recrute une partie des élèves sur Archimède
(environ les deux tiers) et que le tiers restant vient d'ailleurs : facs de
bio, IUT, prépa CpBx, prépa Tb. Et ça, ça permet d'avoir des visions
différentes sur n'importe quel problème auquel on va nous confronter (exemple :
les TP qui comptent pour les partiels). Les facs et IUT sont certes moins bons
que nous en maths, physique et chimie et tout ce qui est calcul en général et
aussi sur l'apprentissage par cœur (cycle de Krebs poweeeer !!), mais ils ont à
peu près le même niveau en Bio (du moins sur les domaines qu'on exploite dans
mon école), et par contre, ils sont 1000 fois meilleurs que nous sur le plan
travaux pratiques. Parce qu'ils ont fait beaucoup plus de TP que nous. Ou du
moins beaucoup plus ciblés sur les activités de l’école.
Voilà. Sachez que la formation en Biotechnologies est
vraiment de niveau, et reconnue à l'échelle internationale. Et après, si vous
aimez ça, que c'est un domaine qui vous intéresse, franchement je pense que
c'est une bonne opportunité. On y apprend et on y fait des trucs vraiment
sympas. Je vous conseille de vous renseigner un peu sur l'école d'abord, mais
si vous avez des questions, je pourrai y répondre, je dirai à M.Lemasquerier de
vous laisser mon mail. En tout cas, dites vous bien que si vous en chiez comme
des c..., rassurez vous, vous ne regretterez jamais d'avoir fait cette prépa
par la suite. Et ce, sur tous les points, aussi bien professionnel que
personnel. Et c'est après qu'on se rend compte du niveau qu'on avait en prépa,
parcequ'en fait on a eu le droit à une formation super polyvalente, ce qui fait
qu'on est bon dans tout. Après en entrant en école d'ingé, on devient beaucoup
plus spécialisés (je ne reverrai jamais de géol de ma vie, quel triste sort...)
et du coup on perd le niveau dans tout ce qu'on ne pratique plus (mes Maths,
mon dieu, mes Maths…. J’en viens à souhaiter que l’esprit de M. Gaspari vienne
me hanter la nuit pour que ça me revienne… je me sens faible et ça me tue… ^^)
Sur ce, chers 1/2, 3/2, ou 5/2, sans oublier mes idoles :
Lemask, Dudu, Momo, Gaspichou et Tonton Legrand, je vais vous laisser, et si
jamais l'un d'entre vous tous veut dire quoique ce soit, il a mon mail. Bye.
Charlie WIDEHEM
Charlie a intégré AgroCampus Ouest
News données en Décembre 2012
Je suis maintenant en première année a Agrocampus-Ouest et j'adore!
Par rapport aux autres écoles d'agro c'est un peu spécial parce qu'elle
regroupe depuis plusieurs années les formations d'ingénieurs en
agronomie, et en agroalimentaire et en halieutique. Du coup en première
année on a un gros tronc commun ce qui ne plait pas a tout le
monde(ceux qui veulent travailler dans la mer sont enchantés
d'apprendre toute les ficelles du marketing...) mais qui a l'avantage
d'offrir un aperçu assez large des différentes possibilités à celui qui
ne sait pas trop ce qu'il veut faire. J'ai énormément de choses a dire
sur cette école et une flemme monstre. Si tu es en sup ou en spe et que
tu as des questions, envoie moi un mail, je répondrai le plus vite
possible.
Laetitia GAUDEX
Laetitia (2ème promo) a intégré l'école vétérinaire de Toulouse. Elle a effectué de fantastiques interventions en Afrique du Sud !
News de novembre 2009 :
Je suis donc en 3ème année à l'école véto de Toulouse, diplôme prévu
pour 2012 ! J'ai commencé à travailler sur ma thèse qui grossomodo
consiste à réunir des données sur l'anesthésie des antilopes (avouez
que c'est magique de vous dire qu'avec quelques mL d'étorphine vous
stoppez un éland en pleine course, non ? ...). Pour ma 4ème année je
vais sans doute passer un semestre à l'université véto de Pretoria, où
je rejoindrai mon fiancé (et oui tout est possible maintenant :) et
pour la 5ème est prévu un master en surveillance épidémiologique (Vade
retro rage, tuberculose et grippe porcine, ou encore "comment se
prendre pour une héroine et briller dans les salons" :). Bref, en véto
c'est pas de tout repos .... A ceux qui veulent faire véto mais ne sont
pas sûrs de leur coup, faut savoir que les vrais secteurs
d'opportunités sont : la rurale (ben oui, faut bien quelqu'un pour
soigner les vaches !), la volaille (pleins d'occasion de voyages en
asie), la porcine (on remercie nos amis Mexicains), l'équine (y en a
pas bcp capables de supporter les proprios de bourrins) et la recherche
(là faut être un peu sociable quand même).
Dans tous les cas je garde de merveilleux souvenirs de notre prépa péï,
et message local pour tous : "Pakapab lé mor san esayé" !!!
Mathieu MOLE
Mathieu Molé a fait
partie de la première promo de notre prépa BCPST. Il y est rentré en
2004, a passé et réussi les concours en 2006. Il a alors intégré
l'école d'ingénieurs ENSAIA de Nancy, dont il vient d'être diplomé en
septembre 2009. Il est maintenant ingénieur agronome.
New de Septembre 2009 :
" Tout va bien: j'ai passé ma soutenance de fin d'étude hier (21
Septembre = Saint Mathieu) et ... j'suis diplomééé héhéhé!! Ensuite
vers 17h30 on m'a téléphoné pour m'annoncer que j'étais embauchééé ,
c'était vraiment ma fête!!!
Donc j'intègre le groupe Auchan dès le 12 Octobre! J'ai laissé tomber
le projet Canada pour le moment, trop de difficultés à trouver un
boulot depuis la métropole, et pas assez de garantie financière pour
partir à l'aventure sans rien! Ca sera pour plus tard!!
Le groupe Auchan propose beaucoup de possibilités d'évolutions de
carrières et des postes à l'international (Russie, Vietnam etc etc) je
suis vraiment content. Je signe mon CDI la semaine prochaine!
Je vais travailler à Metz, je reste donc en Lorraine pour le moment ..."
L. H.
L. a fait
partie de la première promo de notre prépa BCPST. Elle y est rentrée en
2004, a passé et réussi les concours en 2006. Elle a alors intégré
l'école d'ingénieurs ENITIAA de Nantes , dont elle vient d'être
diplomée en septembre 2009. Elle est maintenant ingénieur
agroalimentaire.
New de Septembre 2009 :
" Un mail pour vous annoncer que je suis maintenant diplômée ingénieur
agroalimentaire! Ayé, je suis une grande maintenant !
Après mon stage de fin d'études chez Provera (centrale d'achat des
hypermarchés cora et supermarchés match), j'ai passé ma soutenance
vendredi dernier, ça s'est vraiment bien passé, et j'ai maintenant mon
attestation de diplôme, la remise officielle étant en novembre! Je suis
donc actuellement en recherche de travail! J'ai passé plusieurs
entretiens déjà, sur Paris! Je cherche à intégrer le secteur de la
grande distribution en tant qu'ingénieur qualité/marketing ou ingénieur
développement produits! Bref, c'est un tout nouveau monde pour moi
maintenant! En tout cas, je tenais à vous remercier car c'est en partie
grâce à vous et à la prépa que j'ai eu ce diplôme!"
Il
y a du nouveau depuis septembre, j'ai finalement trouvé un travail. Je
suis responsable qualité junior produits frais chez Provera en CDD d'un
an et, ce, depuis le 1er octobre 2009.
Pour les
souvenirs de la prépra, je n'en ai que des bons et je revois encore mes
deux grandes copines de l'internat quelques fois sur Paris où l'on se
repasse nos bons souvenirs.
Valérie PAYET
Valérie Payet a
fait partie de la première promo de notre prépa BCPST. Elle y est
rentrée en 2004, a passé et réussi les concours en 2006. Elle a alors
intégré l'école d'ingénieurs ENSAR de Rennes, dont elle vient d'être
diplomée en septembre 2009. Elle est maintenant ingénieur agronome.
New de Septembre 2009 : Eh bien ça y est, je suis officiellement
ingénieure agronome depuis jeudi dernier !!! j'ai eu les félicitations
du jury, je suis vraiment TRES contente !!! Maintenant c'est une
nouvelle aventure qui commence avec la recherche d'un travail
intéressant et accessoirement la rénovation d'une maison dans la
campagne mosellane avec mon amoureux... bref, beaucoup de boulot en
perspective...
Pour ce qui est des souvenirs que je garde de la prépa : je crois qu'au
fil du temps on ne garde que les bons ! c'est sur que le boulot est
intense mais ce que je retiens ce sont tous ces bons moments de fous
rires, et les larmes de joies que j'ai versé le jour des résultats du
concours. A tous les étudiants de prépas je dirais une chose :
accrochez vous, ça vaut vraiment le coup !!! et aussi vous avez de la
chance d'avoir des profs comme ceux là !
Allez, grosses bises à vous et tout le staff de la prépa RG !! Si je
passe à la réunion hors vacances scolaire je ne manquerais pas de
passer vous voir !!!
Tony BELICARD
Tony Bélicard est rentré dans notre
prépa BCPST en 2005, a passé et réussi les concours en 2007. Il a alors
décidé de continuer ses études à l'Université Paris 7. Il est
maintenant en deuxième année de Master Ecologie, Biodiversité,
Evolution et envisage de continuer en Doctorat.
News de Septembre 2009 :
Ayant eu l'occasion d'intégrer une ENITA (l'ENESAD), c'est
tout naturellement que je décide d'intégrer le Magistère de Génétique
de l'Université Paris 7 Diderot (Ingénieur dans l'agro-alimentaire à
Dijon, très peu pour moi, à vrai dire...). Ce dernier est un cursus de
3 ans spécialisé en Biologie Moléculaire qui recrute en fin de L2,
Prépa ou BTS.
L'intérêt de cette formation réside dans les stages qu'elle propose :
un stage en laboratoire de 3 mois à l'étranger en première année
(Cambridge, Leicester, Padoue ect ... pour moi ce fut Barcelone), un
stage payé de 5 mois aux Etats Unis la seconde et enfin un stage de 6
mois en laboratoire Français (la désillusion pour beaucoup, mais c'est
une autre histoire) la dernière année.
Ayant légèrement la bougeotte et surtout n'ayant pas envie de ne
connaitre que la biologie moléculaire, je décide d'intégrer le master
Ecologie, Biodiversité, Evolution de l'université Pierre et Marie Curie
(Paris 6). Ce master est co-habilité Paris 6, Paris 11, Muséum
d'Histoire Naturelle et, ce qui est intéressant pour vous, ENS et
AgroParistech. J'ai donc effectué ma première année de master là-bas et
je suis actuellement au début de ma seconde année. Mon objectif (depuis
longtemps déjà) est d'obtenir une bourse pour 3 ans thèse à la fin de
l'année.
Cependant, même avec 3 années passées depuis les concours (ça
passe si vite), il est difficile d'oublier ces 2 années de BCPST au
Tampon. Bien évidemment, énormément de connaissances acquises durant
celles-ci me sont utiles aujourd'hui (en biologie bien sûr, mais en
math aussi beaucoup), mais il me reste beaucoup d'autres choses : des
amis et d'excellents souvenirs...
Au jour d'aujourd'hui, je ne vois toujours pas l'intérêt de partir en
Métropole pour faire ses 2 années de BCPST alors que l'on peut avoir
une très bonne formation sur place (même des normaliens maintenant !!).
Après avoir eu des échos d'anciens prépaiens d'autres établissements,
je peux même vous dire qu'il semble que notre prépa est une des
meilleurs du point de vue des relations humaines.
Alors si vous êtes tentés par l'aventure BCPST et que vous habitez à la
Réunion (voire ailleurs !!!), n'hésitez pas une seconde, vous ne le
regretterez pas !!!
Sylvie MERCIER
Sylvie
Mercier a fait partie de la première promo de notre prépa BCPST. Elle y
est rentrée en 2004, a passé les concours en 2006. Elle a été
admissible au concours Agro et aux Ecoles Normales Supérieures (ENS)
puis a décidé de poursuivre ses études à l'Université pour se diriger
vers sa passion, l'enseignement. Elle a réussi le concours de
professeur des écoles en 2008 et enseigne depuis cette date.
News de Octobre 2009 :
Bon,
pour ma part, je suis EN VACANCES....Et oui, ce sont les joies de
l'éducation nationale. Bon pour ceux qui n'ont pas tout suivi, je suis
professeur des écoles depuis 2008 avec un an d'IUFM et mon premier
poste cette année. J'ai enfin plongé dans le grand bain du professorat
et j'AAADORE. Bien sûr, je suis avec les petits mais contrairement à ce
qu'on pourrait croire, c'est éclatant. Les enfants sont adorables, ils
vous vénèrent quasiment (lol) et sont passionnés par tout ce que vous
leur faites faire. J'ai eu, il y a deux semaines mon poste pour
l'année, dans un CP à La Possession. Eh oui, ce sera grâce à moi que
certains bout'd'choux vont apprendre à lire et à écrire. Peut-être
finiront-ils un jour ingénieur ou véto...? N'oubliez pas...votre
maîtresse de CP a beaucoup participé à votre carrière (hi hi). Mais
bien sur le plus important pour vous, c'est la prépa. Et oui, après ces
deux années de dur labeur, comme je le dis à qui veux l'entendre, tout
semble plus facile, on a l'impression de se la couler douce... Je ne
peux donc que conseiller la BCPST. Et surtout surtout celle du Tampon.
Les bons souvenirs affluent, les mauvais sont déjà oubliés (il y en
avait?). L'équipe pédagogique est formidable et se donne à fond pour
aider, soutenir, faire de nous des adultes responsables et performants.
Les portes sont grandes ouvertes après cette aventure, que ce soit dans
les écoles agro-véto ou ailleurs comme moi. Donc, FONCEZ!!!!
Marie Alice MAILLOT
Marie Alice a intégré la prestigieuse
et très recherchée FIF (L'école des eaux et forêts pour devenir
ingénieur ONF). Elle a obtenu en décembre 2007 le prix Avenirs d'Outre
mer, remis en main propre par Madame la Ministre de l'enseignement
supérieur Valérie PECRESSE. Ce prix est accompagné d'une aide
financière conséquente.
News de Novembre 2009 :
Je suis en "année optionnelle", c'est à dire que j'ai choisi comme 50%
de ma promotion d'intercaler entre mes 2e et 3e années de la FIF, une
année "de césure" où je fais ce que je veux, du moment que ce soit
perçu par l'école comme assez sérieux et utile pour mon futur métier
d'ingénieur. Pour ma part, je me suis embarquée dans un semestre à la
Dundee Business School de l'Université Abertay en écosse pour y suivre
4 modules de management des resources humaines et management
inernational.
Le but est d'obtenir quelques ECTS à mettre sur un CV pour dire :
voilà, moi je suis différente des autres ingénieurs forestiers, je
saurais gérer les équipes que vous me confierez, je connais le
management, etc. (et aussi de repartir d'ici en maîtrisant l'anglais)
De février à juillet, ce sera super stage (payé !!!) en Suisse sur les
problématiques d'érosion, glissements de terrain, avalanches, et la
sylviculture dans tout ça.
Quant à mes souvenirs à la prépa BCPST du Tampon, j'y ai rencontré des
gens supers (profs et élèves) avec qui j'ai la chance de garder
contact. J'y ai acquis des capacités de travail et d'organisation (qui
sont de plus en plus évidentes surtout en ce moment, alors que je fais
un petit séjour parmis les universitaires et que je vois comment les
autres étudiants travaillent). Enfin, je suis assez fière de ces 2
années en prépa à Roland Garros.
Mélissa TAOCHY
News de Novembre 2009 :
Je suis en dernière année à l'ENITIAA à Nantes (qui sera apelé ONIRIS
en 2010 suite à la fusion avec véto Nantes). La troisième année, c'est
plutôt tranquille, pas beaucoup de cours, mais on doit travailler sur
un projet, notre projet ingénieur qui va sans doute être présenté à
Trophélia.
Je suis dans l'orientation "Gestion des produits innovants" dans le but
de faire du marketing, ce qui est très différent de ce que je voulais
en prépa. Malgré tous les cours de prépa que j'ai adoré, j'ai préféré
me tourner vers autre chose que j'ai découvert à l'école.
Je suis à la recherche de mon stage de dernière année.
Ca fait toujours plaisir d'avoir des nouvelles des anciens, pour ma
part, ca restera une très bonne expérience avec plein de bons souvenirs.
Christelle RICKMOUNIE
News de novembre 2009 :
J'ai intégré l'ENSA Montpellier, maintenant Montpellier SupAgro, en
septembre 2007 et après un an et demi de cursus général dans les
domaines de l'agronomie, je suis partie 7 mois au Brésil. Là, j'y ai
suivi des cours à la fac, en ai profité pour apprendre le portugais et
voyager un peu, et enfin faire un stage de sociologie rurale avant de
revenir en septembre 2009 à Supagro, en année de spécialisation.
Je me dirige donc actuellement vers des problématiques d'aménagement du
territoire, de préservation de la biodiversité à travers l'élaboration
de politiques publiques... un peu compliqué mais très passionnant
!
Je suis revenue chaque fois que cela a été possible faire un ptit
coucou à cette chouette prépa dont je garde des souvenirs autant du
boulot, de l'ambiance, des profs, des copains, ... autant de choses qui
ont participé à ce que je fais aujourd'hui.
on se dit donc à bientôt ?"
Jérémie TRULES
News de Juin 2011 : Jérémie met au point des outils logiciels de sismologie (langage C et Python)
News de Novembre 2009 :
Actuellement je suis à l'Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre à Strasbourg (EOST).
Je suis entré par dossier. J'en profite pour résumer mon cheminement ici.
Grace à la BCPST j'ai pu intégrer le parcours PSVP de Jussieu et en un
an j'ai eu ma licence de physique.J'ai effectué un stage de recherche
au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (au CEA de
Saclay) cet été et cela m'a plu énormément.
Puis il a fallu faire un choix plutôt difficile entre mon master
Océan-Atmosphère-Climat-Télédétection et l'EOST. Finalement EOST et
c'est une très bonne chose .
Sébastien Payet
News de Novembre 2009 :
Je fais partie de la deuxième promo de la prépa, et j'ai intégré par le
biais du concours G2E l'école Polytech'Orléans spécialité génie civil.
Je prépare donc un diplôme d'ingénieur en génie civil spécialité
gestion du géo-environnement. Sous ce nom bien pompeux, en gros ca veut
dire que je vais construire des routes, des ouvrages hydrauliques ou
bosser dans le milieu de l'eau en assainissement par exemple. L'année
prochaine (une fois que j'aurai fini les tonnes de paperasses...) je
vais faire mon année de spécialisation aux Etats-Unis, peut être à
Miami ou à La Nouvelle Orléans. Je suis super fièr d'avoir ce parcours
pour un' ti yab de saint joseph ! et je le dois en grande partie à
cette fabuleuse famille : La prépa ! YEAHHHH !
Une sublime aventure humaine, intellectuelle et même physique (quand on
a pas le temps de dormir ! ). Quelques années après, je ne garde que
les bons souvenirs, ces profs et techniciens juste extras, ces gros
fous rires à l'internat, en cours ou même en Khôlle, et tant d'autres
choses encore (Ex: la bonne sensation des couloirs d'hôpital glacés le
matin ! MMMmmmmmMMmmm). Mais rassurez vous, la vie après la prépa est
tout aussi géniale ! j'ai eu la chance de voyager pas mal en Europe, de
rencontrer des gens géniaux, de me consacrer à des activités que je
n'imaginais même pas et même de me rendre compte qu'il pouvait faire
encore plus froid qu'au tampon ! Bref, depuis et grâce à cette prépa :
QUE DU BONHEUR ! (en ésperant que ca puisse vous motiver !!!)
Anne Schantz
News de novembre 2009 :
Je fais partie de la deuxième promo de notre prépa. Pour ceux qui se
disent "et si jamais j'ai pas de concours je serai un bon à rien et
j'aurai perdu deux ans de ma vie"... Je leur dis "FAUX". Je fais partie
de ceux là, et je suis fière d'avoir fini deux ans de prépa, quelque
soit le résultat final...
Après cette petite douche froide, j'ai fais une demande pour entrer à
l'université de Prétoria en Afrique du Sud, dans le but de faire véto
là bas, et j'ai été acceptée.
Un peu comme le système de prépa, il faut faire deux années, et ensuite
la sélection se fait sur les notes. Je saurai si je suis prise le 13
Janvier... Suspens!
Donc, mes rêves ne se sont pas brisés après cet échec, bien au
contraire! Je remercie la prépa m'avoir offert une expérience
incroyable, avec SURTOUT des profs incroyables!
A la fin de mes études je pense rester ici, faire une spécialisation
"wild life", histoire d'avoir quelque chose qu'on n'obtient pas
partout, et ensuite chevaux ou animaux de ferme.
COURAGE, la prépa c'est beaucoup de frustration, de challenge,
d'obstacles et de désillusions mais c'est aussi des amis incroyables,
une ambiance géniale et pleins de moments inoubliables et c'est ça qui
en ressortira après deux ans, quoi qu'ils vous arrive… les profs vont
même vous manquer !
J’aimerais ajouter que les p’tis français sont toujours très fières de
leurs diplômes très français, mais croyez moi, tout dépendra de vous,
pas de ce qu'on voudra faire de vous ! ;)
C.R. Issue de la 1ère promo, C a intégré l'ESIROI-IDAI en 2006.
News de Janvier 2011
Après la prépa 3 ans d'ESIROI-IDAI à St Denis, contente de la
formation, fière de mon cursus même mouvementé. J'y ai rencontré mon
ami, on a suivi le cursus ensemble. La dernière année à Dijon a été
géniale. A l'issu du stage de fin d'année, mon ami a eu une proposition
à l'Etang Salé donc nous sommes rentrés à la Réunion. 4 mois de
recherche d'emploi et depuis 11 mois je suis responsable qualité et
développement produit en alimentation aquacole chez Nutrima au Port.
Contente de mon boulot. Pendant les recherches de stage ou d'emploi le
passage par la prépa est bien valorisé !
Kévin Merlo
News de Juin 2011
J'ai été admis à Polytech' Sophia Antipolis (Nice), en Génie
biologique. Au bout de 1 an et demi, j'ai choisi la spécialité
bioinformatique. Je code/programme pour être précis: scilab, python, R,
java, PHP, XHTML, PHP, etc...
Je serai ingénieur dans quelques semaines. Je ne peux m'empêcher de me
dire que ma formation de base s'éloigne de plus en plus de mon futur
métier: entre biologie (30%) et informatique(70%).
Après un stage de 6 mois en machine learning, j'ai décidé de continuer
en doctorat, à Berlin, dans le domaine du machine learning et des
statistiques. Je voudrais, dans quelques années, avoir cette fameuse
double casquette biologie ET informatique.
Pour ma part, on m'a proposé, après 3 mois de stage un poste de
développeur junior en C++ dans une strat-up qui a de l'avenir. Mais la
volonté de faire une thèse était trop forte. Je pense que c'est l'un
des seuls diplômes qui apprends vraiment à gérer un projet, prendre du
recul sur le travail fait, tout en se spécialisant. A l'étranger? Oui,
pourquoi pas: en France, après la thèse, les étudiants sont bloqués,
parfois "forcés" à faire un post-doc (le privé n'embauche que peu de
docteurs). A l'étranger, la dichotomie public/privé n'est pas si
prononcée. Et puis les berlinoises sont jolies: non, sur ce point je
n'ai pas changé ;)
OUI: je veux bien apparaître dans la page "que sont-ils devenus?". Avec
nom et prénom. Cela ne me pose aucun problème, au contraire: mon
message sera d'autant plus visible sur cette fameuse page. Je vous
remercie de me le proposer. Et merci pour tout. j'ai passé deux belles
années en Prépa, dures, mais belles. Je suis persuadé, un peu plus
chaque année, que la prépa a été une grosse pierre à mon édifice:
chaque pas que je fais, je sais que je le fais avec tous les gens qui
m'ont formés! Si un jour je réussis, j'ose espérer qu'on ne dira pas
"Kévin MERLO a réussi", mais bel et bien "Kévin MERLO, l'élève de la
prépa BCPST de Rolland Garros, le réunionnais, a réussi".
Vincent PONET
News de novembre 2011
Je suis maintenant ingénieur HSE (hygiène sécurité environnement)
embauché pour l'environnement sur le chantier de la construction de la
nouvelle centrale EDF au Port, Bureau Véritas mis à disposition pour le
détenteur du contrat clef en main i.e.MAN (le client étant EDF) donc je
travaille à la Réunion.
Jonhatan MAILLOT
News de Octobre 2011 :
J’ai entamé depuis 1 mois et demi le dernier semestre de tronc commun à
l’ENSG. Les cours l’an dernier furent très intéressants nous permettant
ainsi de découvrir la géologie dans sa dimension pratique
(géotechnique, géophysique, cartographie, géologie structurale,
géochimie, géologie numérique,...).
Les thématiques sont très intéressante et es enseignants-chercheurs
assez charismatique et tellement bons que les cours et TD passent à une
grande vitesse et les salles toujours pleines contrairement à d’autres
où les amphis sont à moitié vides et les TD de même.
Au niveau du terrain on a l’avantage d’en faire beaucoup et dans des
régions intéressantes comme mes deux derniers stages terrains : Les
Corbières en Juin pendant 3 semaines de cartographie (une région très
belle malgré sa platitude extrême et une chaleur cuisante) et mon stage
d’octobre à Ploumanac'h (région magnifique, des km et des km de vélo
dans le vent breton^^).
Ce que j’ai surtout apprécié dans ma formation fut la possibilité qui
m’a été donné de monter un des grands projets de l’école :
l’organisation du Salon National de recrutement dans le domaine des
Géoscience, Géologia, se déroulant chaque année fin septembre à
l’école. Une expérience qui m’a permis d’apprendre à gérer une équipe
de 15 personnes et un budget conséquent durant une année. Malgré les
avantages que je retire de ce projet (personnel et professionnel comme
j’ai pu le remarquer auprès de certaines entreprises au moment de la
remise de mes CV et des nombreux contacts dans des grandes
entreprises), cela m’a apporté de nombreux inconvénient durant ce début
d’année : un emploi du temps surbooké, des journée hyper longues et des
nuits très courtes, une vie étudiante fortement tronquée et des
vacances d’été inexistantes (la raison du raccourcissement de mes
vacances en Aout). Mais je suis content quand même de l’aboutissement
du projet qui a pris forme les 22 et 23 septembre derniers et de la
fierté qu’on a pu en tirer. Cette année nous avons pu réunir 36
entreprises françaises et internationales et plus de 800 étudiants
visiteurs. De plus, cela m’a permis de revoir Jérémy Trules qui était
venu avec des étudiants de l’EOST au salon. Mon regret fut de n’avoir
pu lui parler que durant quelques minutes alors qu’on ne c’était pas
revu depuis 1 an et demi. Maintenant que tout ça est passé, je me
dirige vers d’autres projets un peu plus estudiantines : créer un club
de supporter à l’école histoire de mettre une bonne ambiance durant les
IA (ça me permettra de rattraper le temps perdu à faire la fête cette
année ^^)
Même si j’étais entré à l’ENSG dans le but de devenir un ingénieur de
terrain en eau et environnement histoire de revenir travailler à la
Réunion ou en Gestion des Matières Minérales '(avec l’objectif d’une
année de césure en Nouvelle Calédonie et/ou une 3A à l’étranger),
depuis ma découverte des opportunités qui s’offrent à moi je m’oriente
à partir du mois de Février vers une carrière en Géologie Numérique en
France ou si possible à l’étranger. En gros, au revoir mes beaux
marteaux, ma loupe et mes chaussures de terrain et bonjour les lignes
de codes, linux et autre C++ et Python (que bizarrement j’adore).